©JeuneTogo – (Kara, le 10 juin 2023) – Les acteurs impliqués dans la gestion environnementale et sociale de la région de la Kara et des Savanes ont pris part, le vendredi 09 juin 2023 à Kara (environ 420 m au Nord de Lomé), à un atelier de validation du document du cadre de gestion durable des terres et écosystèmes des zones semi-arides du Nord du Togo (GDTE).
Organisée par le ministère de l’environnement et des ressources forestières avec l’appui technique et financier du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), cette rencontre s’inscrit dans la mise en œuvre du Projet de gestion durable des terres et écosystèmes des zones semi-arides du Nord du Togo.
L’objectif est de s’assurer de la prise en compte de tous les aspects de l’évaluation environnementale et sociale stratégique, ainsi qu’une compréhension partagée des différents acteurs du projet, pour une exécution réussi. Il s’agit plus spécifiquement de partager avec ces acteurs, le contenu du document de cadre d’étude environnementale stratégique du projet.
Dans une présentation, Awesso Balakyeme, (Coordonnateur du projet GDTE) a indiqué que, le projet s’exécutera sur une durée de cinq ans, et vise fondamentalement, à l’amélioration des conditions de la productivité des terres et des écosystèmes, à la conservation de la biodiversité, à accroitre la capacité de séquestration de carbone des écosystèmes terrestres et de contribuer au bien-être des populations locales.
En énumérant les composantes du projet, il a fait savoir que la composante 1 va combler les insuffisances des cadres stratégiques et les lacunes en matière de capacités au niveau national. La deuxième quant à elle, réduira les pressions anthropiques grâce à la gestion durable des terres et à la restauration des écosystèmes, notamment des zones agroforesteries, agricoles et de pâturage.
La troisième composante explique-t-il, renforcera la capacité de création de revenus durables sur le plan environnemental dans les zones ciblées recensées puis la quatrième composante, permettra à la réalisation d’actions liées à l’égalité entre les hommes et les femmes, la prise en compte des enseignements et la gestion des connaissances afin d’assurer un large éventail de retombées positives.
En ouvrant les travaux, le secrétaire général du ministère de l’environnement et des ressources forestières, Col. Dimizou Aoufoh Koffi, a souligné que la dégradation des terres est un problème grave en Afrique subsaharienne en général, et au Togo en particulier.
« C’est pour cela que des meilleures stratégies de pratiques de gestion et restauration des terres et une planification plus rationnelle de celle-ci, sont au cœur de la politique environnementale et sociale du chef de l’Etat, qui réaffirme l’engagement du Togo, à favoriser toutes les initiatives pouvant concourir à lutter contre la dégradation des terres, en vue de soulager la population dans leur vécu quotidien », a-t-il expliqué.
Au paravent, le préfet de la Kozah, Col. Bakali Hèmou Badibawu, dans son mot de bienvenu, s’est réjoui du choix porté sur sa préfecture afin d’abriter cette importante rencontre. Il a salué l’initiative qui entre dans la politique environnementale et exhorté les acteurs à prendre activement part aux thématiques pour l’atteinte du but visé.
De Kara, Papson BOUYO
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