©Togo 24 – (Kpalimé, le 7 avril 2024) – Une quinzaine (15) de professionnels de médias publics et privés ( radios, presses écrites et en ligne), venus de la région Maritime et des Plateaux, en atelier de formation depuis le 4 avril 2024 à Kpalime (environ 120 km au Nord de Lomé), sur les techniques et outils de Fact-checking, se sont séparés vendredi dernier, avec la rédaction d’articles de Fact-Checking.
La formation s’est déroulée en deux phases : théorie et pratique et a porté sur plusieurs modules, tels que ‘’ Introduction à la désinformation : définition, types et exemples ‘’, Fake news : origine et impacts avec le web et les réseaux sociaux ‘’, ‘Comprendre le phénomène de Fake news, anatomie, but,, Deep fake’’, ‘’les outils de vérification en ligne’’.
Les travaux ont également porté sur ‘’l’introduction au fact checking : définition, pourquoi et comment ?’’, ‘’le panorama de fact checking’’, ‘’les nouveaux formats de fact checking’’, ‘’La régulation : quel arsenal juridique pour lutter contre les fake news.
Durant les deux jours, les travaux ont aussi été ponctués par des exercices pratiques en travaux de groupes, suivis de restitution en plénière.
Pour Noël Kokou TADEGNON, Co-fondateur Coaweb-TogoCheck, les objectifs assignés à cet atelier de formation sont atteints.
« Les objectifs de l’atelier sont atteints, quand on voit que les participants que nous avons regroupés en petits groupes de cinq personnes, ont pu travailler, ont eu des informations sur lesquelles ils ont travaillé et ils ont écrit un article fact checking. Donc, pour nous, les objectifs sont atteints. Ils ont utilisé tous les outils dont on a parlé durant l’atelier pour rédiger l’article. On est très satisfait et on repart très content d’avoir servir quelque chose de positive à nos collègues », a-t-il indiqué.
« Les participants étaient là, présents, réactifs. Ils savaient exactement ce qu’ils voulaient et donc du coup, c’était participatif. Nous, au niveau de Coaweb – TogoCheck, ce qu’on fait pour nos formations, c’est 20% de théorie et 80% de pratique. Donc ils ont beaucoup pratiqué, à un moment donné, à la première journée, on a senti qu’ils étaient très épuisés, parce qu’on enchaînait les exercices. Malgré cette fatigue, ils ont continué par travailler, par poser des questions, ils ont cherché à bien comprendre certaines choses. Et donc c’est vraiment positif », a-t-il souligné
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Le formateur a demandé aux participants qui ont pu bénéficier de cette formation, de pouvoir appliquer ce qu’ils ont appris et de ne pas hésiter à former aussi d’autres journalistes, à restituer ce qu’ils ont appris, pour que les bénéficiaires soient nombreux à lutter efficacement contre les fausses informations.
« Le projet se poursuivra avec les journalistes de la région des Savanes, de la Kara et Centrale. Nous aurons bientôt une session à Kara pour pouvoir faire la même chose avec eux. On aura couvert tout le Togo. Maintenant, on doit pouvoir travailler encore sur d’autres projets, avoir le soutien d’autres partenaires pour revenir, parce que, c’était là les bases qu’on a donné et il va falloir qu’on aide encore ces collègues, à monter en compétences et à avoir d’autres acquis pour être beaucoup plus autonome », a ajouté M. TADEGNON.
L’objectif de cette formation est de permettre aux participants, de distinguer les fausses informations des vraies et à les sensibiliser sur l’importance de vérifier les informations avant leur diffusion ou publication.
Initiée par le Centre d’observation et d’analyse du web (COAWEB), initiateur de TogoCheck, cette formation s’inscrit dans le cadre du projet “promouvoir la liberté d’expression et des médias et protéger les défenseurs des droits de l’homme au Togo”, initié par l’Observatoire Togolais des Médias (OTM) en collaboration avec l’Institut PANOS Afrique de l’Ouest (IPAO) et le Réseau Inter Africain pour les Femmes, Médias, Genre et Développement (FAMEDEV) avec l’appui de l’Union Européenne“.
Notons que le Centre d’observation et d’analyse du web (COAWEB) est une association créée le 15 avril 2019, axée sur la vérification des informations et la promotion de l’éducation aux médias et à l’information. Son initiative phare, Togocheck, vise à contrer la prolifération des fausses informations dans la sphère médiatique togolaise en sensibilisant et en formant les journalistes et la société civile.
Mensah ASSOGBAGUE
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