
©️Togo 24 – (Atakpamé, le 3 avril 2025) – Un conflit foncier concernant 20 hectares de terres ancestrales à Démadéli, dans la commune d’Amou 3, a pris une tournure alarmante, rapporte le Journal en ligne Plateaux – Actu. ‘L’opposition entre les villageois et un individu de Gbékon (commune Ogou 1) a dégénéré en un climat de terreur pour les habitants.
Déploiement des forces de l’ordre et exactions
Sous prétexte de maintenir l’ordre, les forces de l’ordre et de sécurité ont été déployées dans la localité. Cependant, leur présence a semé la peur et l’intimidation parmi les civils. Des arrestations arbitraires, des menaces et du harcèlement ont été signalés, en particulier à l’encontre de ceux qui osent contester l’utilisation des terres.
Témoignages et appels à l’aide
Les témoignages recueillis font état d’exactions répétées de la part des forces de l’ordre. Les habitants dénoncent une situation où leurs enfants ne dorment plus et leurs femmes vivent dans la peur. Ils accusent les soldats de faire régner la terreur pour les réduire au silence. Face à cette situation, la communauté lance un appel désespéré aux plus hautes autorités : ministre de la Justice, Premier ministre et chef de l’État.
Demandes d’intervention et d’enquête
Les habitants exigent une intervention immédiate pour mettre fin à cette militarisation abusive. Ils demandent une enquête indépendante et le retrait urgent des militaires, accusés de servir des intérêts privés. Un notable de la cour royale de Démadéli s’indigne : « Où est l’État de droit quand des soldats sont utilisés pour écraser des civils sans défense ? ».
Risques et nécessité d’action
Si aucune action n’est entreprise, cette situation risque d’envenimer les tensions et d’encourager d’autres abus. Il est impératif que les autorités agissent rapidement pour protéger les populations, garantir leurs droits fonciers et rétablir la confiance envers les institutions.
Source : Plateaux Actu / Togo 24