
©️Togo 24 – (Lomé, le 5 mai 2025) – Lomé, la capitale togolaise est devenue le 5 mai 2025, le centre d’une rencontre régionale de haut niveau avec l’ouverture de l’atelier Africa LEADS sur l’évaluation d’impact des projets et programmes d’investissement financés par le Groupe de la Banque mondiale en Afrique de l’Ouest et du Centre. La cérémonie inaugurale a été présidée par Kodjo Sevon-Tépé Adédzé, Président de l’Assemblée nationale, représentant Faure Gnassingbé, Président du Conseil et Chef du Gouvernement togolais.
Organisé avec le soutien de la Banque mondiale, cet atelier de haut niveau rassemble des praticiens du développement, des économistes, des chercheurs, des responsables de projets ainsi que des partenaires techniques et financiers.
L’objectif primordial de cette initiative est de maximiser l’impact des investissements sur l’amélioration des conditions de vie des populations africaines et d’ancrer une culture de performance au cœur des politiques publiques du continent.
Durant cinq jours, les participants se pencheront sur des thématiques cruciales pour le développement de la région, notamment la sécurité alimentaire et hydrique, la mobilisation des recettes intérieures, l’éducation et le développement des compétences, l’énergie, la résilience face aux conflits, l’équité de genre, l’inclusion numérique et la promotion de l’emploi.
Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de transformation structurelle visant à consolider la planification, la mise en œuvre et l’évaluation des projets de développement.
Au nom du Président du Conseil, le Président de l’Assemblée nationale a exprimé la gratitude du peuple togolais à la Banque mondiale pour avoir choisi Lomé, ville symbole de paix et de dialogue, comme hôte de cet événement stratégique. Il a souligné l’importance accordée par le Togo à l’évaluation d’impact, la plaçant au centre de ses priorités. Dans cette perspective, le suivi et l’évaluation sont considérés comme des outils fondamentaux pour garantir la qualité, l’efficacité et l’efficience des projets et programmes à toutes les étapes de leur exécution, et occupent une place prépondérante dans l’élaboration et la mise en œuvre de la Feuille de route gouvernementale 2025.
Ce plan ambitieux vise à faire du Togo une nation moderne et pacifique, animée par une croissance inclusive et durable.
Pour assurer un suivi rigoureux de cette feuille de route, un dispositif structuré à quatre niveaux a été mis en place, comprenant un comité ministériel, un comité de suivi interministériel, un comité de pilotage et un séminaire gouvernemental.
M. ADEDZE a salué la présence de hauts responsables de la Banque mondiale, notamment Monsieur Ousmane Diagana, Vice-président pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, et Monsieur Ethiopis Tafara, Vice-président de la Société financière internationale (SFI), reconnaissant leur rôle essentiel dans le soutien aux réformes de gouvernance et de développement durable. Il a affirmé que le choix de Lomé était une marque de distinction pour le Togo et reflétait la confiance accordée à son engagement en faveur d’un développement axé sur les résultats, l’innovation et l’impact durable. Il a exprimé l’espoir que Lomé devienne un creuset d’idées novatrices, un espace propice à des analyses éclairées et à l’émergence d’une vision commune pour un développement durable et harmonieux des nations africaines, plaçant l’amélioration des conditions de vie des populations au cœur de chaque réflexion et décision.
En outre, le Président de l’Assemblée nationale a mis en lumière trois piliers fondamentaux pour assurer l’efficacité des projets de développement : l’alignement des projets sur les priorités nationales, associé à une rigueur académique et technique ; l’existence d’un système statistique national fiable, indispensable pour le suivi des résultats et l’ajustement des politiques publiques ; et une appropriation nationale pleine et entière de l’évaluation d’impact, condition essentielle pour la durabilité et un changement de paradigme. Il a souligné les résultats tangibles obtenus par les différents projets et programmes de développement mis en œuvre ces dernières années au Togo, notamment la baisse continue du taux de pauvreté monétaire, l’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’électricité, la réduction de la mortalité infantile et l’amélioration de l’indice de développement humain.
Pour Ousmane Diagana, Vice-président pour l’Afrique de l’Ouest et du centre du Groupe de la Banque mondiale, le choix porté sur le Togo pour abriter cette rencontre de haut niveau n’est pas le fruit de hasard. Selon lui le Togo accorde une place de choix sur l’évaluation d’impact des projets et programmes d’investissement financés par le Groupe de la Banque mondiale en Afrique.
Le renforcement du partenariat avec la Banque mondiale a également été évoqué, avec une augmentation significative des engagements envers le Togo, passant de 174 millions de dollars en 2017 à plus de 1,5 milliard de dollars en 2025. Le nouveau Cadre de Partenariat Pays 2025–2029 prévoit des investissements de plus de 900 milliards de francs CFA dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’énergie, les infrastructures, la connectivité numérique et le développement des villes secondaires, s’articulant autour de trois axes majeurs : l’emploi, le capital humain et le développement territorial inclusif.
Cette évolution du portefeuille requiert davantage de rigueur, de réactivité et de professionnalisme dans l’exécution des projets, en particulier de la part des coordonnateurs de projets, qui sont considérés comme des acteurs essentiels dans ce processus de mise en œuvre et de suivi-évaluation. Le Président de l’Assemblée nationale a insisté sur leur responsabilité primordiale de garantir l’atteinte des objectifs fixés pour chaque projet, les appelant à faire preuve de diligence, de rigueur, d’anticipation et de réactivité, tout en assurant une gestion rationnelle des ressources et le strict respect des délais.
En accueillant cet atelier stratégique Africa LEADS, le Togo se positionne comme un acteur engagé dans la promotion de la gouvernance moderne et de la transparence des politiques publiques. Cette initiative incarne une volonté commune de construire des États africains plus efficaces et mieux préparés à répondre aux aspirations profondes de leurs populations. Avec le soutien de ses partenaires et sous l’impulsion du Président du Conseil, le Togo entend poursuivre sa marche déterminée vers un développement durable, inclusif et résilient.
La rédaction