
©️Togo 24 – (Lomé, le 11 mars 2025) – Au Togo, la question des billets de banque et des pièces de monnaie usés ou limés continue de poser problème, entraînant des disputes et des bagarres au sein de la population. Malgré l’illégalité de cette pratique et les avertissements répétés de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), de nombreux commerçants, particuliers et même institutions financières refusent ces moyens de paiement.
Un problème enraciné malgré la loi
La législation togolaise est pourtant claire : l’article 1165 du Code pénal punit d’une amende de 10 000 à 50 000 FCFA quiconque refuse une monnaie ayant cours légal, qu’elle soit usée ou limée. Les billets et pièces émis par la BCEAO dans le cadre de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) restent valides tant qu’ils ne sont pas falsifiés ou totalement illisibles.
Le MMLK monte au créneau
Face à cette situation, le Mouvement Martin Luther King (MMLK), surnommé, s’efforce de sensibiliser la population.
L’organisation rappelle que l’état physique d’une monnaie ne doit pas primer sur sa valeur légale et son rôle de moyen d’échange.
Les causes de la persistance du problème
Plusieurs facteurs expliquent la persistance de ce problème :
* L’usure naturelle des billets et pièces, due à l’utilisation fréquente de l’argent liquide.
* Le manque de sensibilisation et la méfiance envers les monnaies abîmées.
* Le comportement de certaines institutions financières qui refusent ces monnaies, au lieu de les remplacer.
Appel à une prise de conscience collective
Le MMLK appelle à une prise de conscience collective et à une application stricte de la loi. L’organisation exhorte la BCEAO et les autorités togolaises à intensifier les campagnes d’information et à faciliter le remplacement des monnaies détériorées. Il est crucial de rétablir la confiance dans le système monétaire.
La rédaction
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